HPV et cancer du col
THEME : HPV ET CANCER DU COL
Présentation par le Dr Pernin des intervenants de ce soir
1 – Intervention de Patrick Rival : Lésions précancéreuses et cancer du col en France : épidémiologie, origine, impact
Présentation du risque pour la santé des femmes. Environ 40 femmes décèdent par jour en Europe. En France, deuxième cancer le plus fréquent chez les françaises de 15 à 44 ans).
Ce cancer touche la femme jeune.
Pourquoi HPV ? Il s’agit d’un virus très petit non cultivable in vitro. Contact intime génital nécessaire.
C’est une infection insidieuse car dans 90 % des cas les femmes se débarrassent de ce papillomavirus (clairance). Le vaccin n’est pas curatif mais préventif.
Les dysplasies de haut grade touchent les femmes jeunes plus fortement.
Sur la planète pas de population susceptible de faire ce papillomavirus plus qu’une autre. Mais la circoncision pourrait avoir un effet sur les cancers de la verge mais sur l’utérus.
La vaccination vient en plus de ce que font les spécialistes (frottis par exemple). Le vaccin n’évite pas le frottis mais s’associe avec celui-ci.
2 – Dépistage et traitement des lésions du col : des dysplasies au cancer du col
Intervention des Dr Jaudel :
Examen principal reste le frottis. Refaire un frottis un an après le premier rapport et ce jusqu’à 70 ans environ. Si problème, colposcopie qui va permettre de dépister les lésions cancéreuses.
Si lésions de bas grade (CIN1) – on en voit souvent, il faut les surveiller mais pour 70 % elles régressent – la patiente sera revue quelques temps après pour réexamen.
Si lésions de haut grade, il faut une biopsie avec des traitements adaptés (pas forcément chirurgicaux).
La vaccination doit se faire la première année des rapports et même avant. Prise en charge entre 14 et 24 ans.
Le laser : pour les lésions de bas grade. On en fait de moins en moins.
3 – Perspectives de prévention par la vaccination : Mr Patrick Rival
Début des essais cliniques du vaccin : 1996. Ce sont des protéines qui sont capables de fabriquer des anticorps. Il s’agit d’un leurre génétique (on mime la particule virale)
Etudes chez le femmes : essais cliniques en 97 sur 20 000 femmes.
Publication des essais cliniques sur The Lancet. L’OMS a demandé de suivre parmi les femmes vaccinées l’apparition ou non des cellules cancéreuses. La non apparition est comptabilisée et on en déduit une efficacité.
Cela permet de demander une autorisation sur le marché. (AMM)
Effets secondaires : comme le vaccin placebo
Le vaccin pour la France est de 14 ans
Le succès du vaccin : dépend de la couverture vaccinale (il faut 70 % pour être efficace) Actuellement 30 % seulement. ; il faut respecter les trois doses ; on ne protège avec le vaccin que 70 % des lésions ; importance du vaccin mais parler aussi du dépistage.
Premiers rapports des filles : 3 % avant l’âge de 15 ans ; 9 % avant 16 ans
Pour la France AMM, vaccination recommandée pour les jeunes filles de 14 ans, pour les filles de 15 à 23 ans pour celles qui ont démarré une activité sexuelle depuis un an.
Prix : 123 euros l’injection x trois doses
Qu’est-ce que vous dosez ? Ce virus ne provoque pas de virémie (n’est pas détectable dans le sang) Pas de test avant. Mais il y a bien une vérification après.
En europe : l’Autriche, seule a choisi de vacciner les garçons et les filles
Pb soulevé : la jeunesse de ce vaccin qui a connu une publicité importante.
Dans le monde : 40 millions de doses injectées.
4 – Actualités pratiques en France
5 -Conclusions et perspectives d’avenir : Dr Agranat et Dr Pernin
Débat jusqu’à 23H